Rapport d’enquête « les conditions de travail des archivistes itinérants »

Le groupe de travail des archivistes itinérants a réalisé une enquête sur les conditions de travail des archivistes itinérants. En effet, la santé et la sécurité au travail sont des enjeux essentiels d’un métier marqué bien souvent par l’isolement et l’adaptabilité à des environnements très variables. Découvrez le rapport issu des données récoltées pour cette enquête.

lundi 22 avril 2024
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En avril 2022, dès sa reprise en main par les nou­veaux co-pilo­tes Mia Viel et Julien Belly, le groupe de tra­vail des archi­vis­tes iti­né­rants a sou­haité par le biais de pro­jets ambi­tieux mettre en avant ce métier et ses pro­blé­ma­ti­ques. Parmi ces nom­breux objec­tifs, la réa­li­sa­tion d’une enquête sur les condi­tions de tra­vail a été dès le départ l’une de ses préoc­cu­pa­tions majeu­res. En effet, la santé et la sécu­rité au tra­vail sont des enjeux essen­tiels d’un métier marqué bien sou­vent par l’iso­le­ment et l’adap­ta­bi­lité à des envi­ron­ne­ments très varia­bles.

Mais c’est quoi au juste être archi­viste iti­né­rant ? Nomade, sans bureau fixe, l’iti­né­rant par­court les routes pour venir en aide aux col­lec­ti­vi­tés n’ayant pas d’archi­viste au sein de de leur struc­ture. Tri, clas­se­ment, inven­taire, for­ma­tion, valo­ri­sa­tion, aucun pan du métier n’a de secret pour eux.

Les pre­miers ser­vi­ces d’archi­vis­tes iti­né­rants ont vu le jour conco­mi­tam­ment à la créa­tion des cen­tres dépar­te­men­taux de ges­tion par la loi du 26 jan­vier 1984. Ces der­niers sont aujourd’hui les prin­ci­paux employeurs des iti­né­rants (prin­ci­paux mais pas exclu­sifs tant la variété du métier se dévoile également dans la mul­ti­pli­cité des struc­tu­res qui les emploient : inter­com­mu­na­lité, com­mu­nes nou­vel­les, entre­pri­ses pri­vées, indé­pen­dants).

Les besoins de plus en plus impor­tants en matière d’archi­vage ainsi que le déve­lop­pe­ment de l’inté­rêt des élus et du per­son­nel com­mu­nal pour la ges­tion de leurs archi­ves ont abouti à la créa­tion de nom­breux ser­vi­ces sur tout le ter­ri­toire entre le début des années 1990 et la fin des années 2000.
L’enquête qui suit nous ensei­gne par exem­ple que 25% des ser­vi­ces ont vu le jour entre 1990 et 1999, 34% entre 2000 et 2009. Cette crois­sance ne s’est plus démen­tie puis­que 28% des ser­vi­ces ont été créés après 2010 et 12% après 2020.

Nous tenons à remer­cier cha­leu­reu­se­ment toutes les per­son­nes qui ont par­ti­cipé à la réa­li­sa­tion de ce tra­vail. Nous pen­sons en pre­mier à celles et ceux, nom­breu­ses et nom­breux, qui ont pris le temps d’y répon­dre. Ce projet n’aurait pu être mené à son terme sans le tra­vail des mem­bres du groupe de tra­vail, de la créa­tion des ques­tion­nai­res d’enquête aux relec­tu­res de ce rap­port en pas­sant par le dépouille­ment des répon­ses, chro­no­phage et fas­ti­dieux. Nous tenons à remer­cier par­ti­cu­liè­re­ment ceux qui ont par­ti­cipé au dépouille­ment de cette enquête : Karine Barde, Julien Belly, Ambroise Bergier, Elsa Borodine, Carole Kerbrat, Monique Lumé et Judith Paperman. Nous remer­cions également l’AAF pour son sou­tien et la mise à dis­po­si­tion de ses outils et de son réseau.

Nous espé­rons que ce rap­port répon­dra aux atten­tes nées de cette enquête et sera le point de départ d’une réflexion pour toutes et tous, pro­fes­sion­nels comme déci­deurs, visant à amé­lio­rer encore la santé et la sécu­rité de tous les archi­vis­tes iti­né­rants où qu’ils soient.



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